Evènements Importants

en ce 19 Juillet 1791, Napolitains, Napolitaines, c'est avec une immense joie, que Sa Majesté, vous fait part de son futur mariage, avec la Princesse Caroline Bonaparte...

Suite à la visite réalisée par l'Empereur en notre Capitale, qui a été saluée par le peuple tout entier, Sa Majesté Benoît Ier, a commencé à correspondre avec Son Altesse Impériale la Princesse Caroline...

Un Mariage d'amour, telle que le désirait Son Altesse, avec, la possiblité d'améliorer les rapports que nous avons avec Paris et l'Empereur...

Afin de présenter au peuple leur prochaine Reine, le portrait de celle-ci est présenté au Musée du Royaume

Evènements Importants Ritrattodicarolinacopy5rp.th

Son Altesse Impériale la Princesse Caroline Bonaparte

Les dates durant lesquelles se dérouleront les festivités, seront rendus publics plus tard...

Le Mariage est pour le moment repoussé...

Cher futur Beau Frère,

Le Mariage est repoussé en raison d'une guerre mais ne vous inquiétez pas, dès que la guerre sera finis, votre mariage sera célébrer et il sera le plus beau d'Europe !

Cordialement,
Napoléon

Suite à un conseil mouvementé,

SM et ses Ministres ont conclu, qu'il fallait couper tout contact avec Londres, les derniers incidents survenus, n'ont fait qu'anéantir les efforts de SM pour renouer le dialogue avec Georges III...

SM ne voulant pas que la situation se dégrade, décide de stopper tout échange avec Buckingham, elle instaure un embargo sur ses produits, interdit de séjour dans notre Pays tout citoyen anglais, et, interdit le droit à n'importe quel vaisseau anglais de stationner dans nos ports...

Comme l'a répété SM plusieurs fois durant le conseil " Ce n'est pas une déclaration de guerre..." en ajoutant " Moi et mon Gouvernement reprendrons contact avec Londres lorsque les autorités de ce Pays seront raisonnables et prendront des décisions réffléchies et censées..."

Ce Jour, a eu lieu de grandes manoeuvres militaires dans le Golfe de Naples, SM le Roi de Naples a pu assister à bord du Vaisseau Amiral en compagnie de l'Amiral Orsini à des exercices de tir au large, le Roi a put voir de ses propres yeux la qualité des artilleurs de notre marine de guerre...

Le Roi en compagnie de l'Amiral Orsini assistent à bord du Vaisseau Amiral "Le Reale"(118) aux exercices de tirs

celui ci a dit " Notre Flotte est dés à présent opérationnelle pour contrer toute attaque contre le Royaume..."

les exercices se sont enchaînés les uns après les autres, tir, manoeuvre, exercices d'abordage, évacuation etc...jusqu'au couché du soleil

Grand Amiral Orsini

Ce matin le conseil a été houleux...

Le Maréchal Douamont représentant les armées au Conseil, ne put venir pour cause médicale, le Maréchal Nunziante commandant des troupes de la région de Naples et de Caserte le remplaçait...

les ministres ont critiqué l'immobilisme du Roi, en ce qui concerne la situation en Europe.

le Roi a fait savoir qu'il ne prendrait pas de position, pour le salut et la préservation du Royaume il n'appliquerait qu'une stratégie défensive...

La Salle du Grand Conseil où siègent le Roi et ses Ministres

Un autre ministre s'est inquiété de l'attitude de l'Empire Français envers nous...
le Roi a dit qu'il n'y avait qu'un petit froid dans les relations entre nos deux Etats, mais qu'il ne durerait pas, en ce qui concerne, les ambitions de Napoléon en Espagne, le Roi a dit qu'il tenterait de jouer un rôle de médiateur entre les deux souverains qu'il respecte l'un comme l'autre.

Il n'y aucune question en ce qui concerne l'Angleterre, personne ne voulut froisser le Roi, suite aux manifestations de la veille devant les ruines de l'Ambassade Anglaise, où le Peuple a brûlé le Drapeau Anglais pour montrer le dégout qu'elle ressent pour le Roi Georges III.

Durant la manifestation, plusieurs individus ont profané le drapeau Anglais... le Roi a comdamné cet acte durant une discussion avec le Comte Arno " on ne touche pas aux symboles d'une nation... même ennemie"

Le Maréchal Douamont mort d'une crise d'apendicite foudroyante, est remplacé par le Maréchal Vito Nunziante

Le Maréchal Vito Nunziante est nommé Chef d'Etat Major des Armées

La Dépouille du Maréchal Douamont après avoir reçu les honneurs militaires sur la Piazza dell'amicizia sera emmenée à la Cathédrale d'El Duomo pour le service religieux, pour être ensuite transférer vers Caserte où elle sera placer dans la Crypte Royale parmis les Grands Noms de la Dynastie...

La Dépouille du Maréchal est déposée dans la plus grande piétée en son Tombeau dans la Crypte Royale de Caserte...

Le Roi dans un discours émouvant, a rappelé les faits glorieux du vieux Maréchal ayant servi son Père avec brio et bravoure, il dit aussi combien cet évènement était à marquer du sceau de l'infamie dans ces moments troubles, perdre un si grand militaire lorsque l'ombre de la guerre plâne sur nous...

Une Fois le service funéraire terminé, les troupes de la garde s'étants rassemblées sur la place d'armes du Palais ont assisté à la cérémonie d'élection du Maréchal Vito Nunziante au poste de Chef d'Etat Major de l'Armée d'Oslo

Sa Majesté le Roi est de retour de son voyage en Sicile, il a repris le travail dans son Palais de Caserte, et présidera à nouveau le conseil dés demain...

Gionni Secrétaire de Sa Majesté le Roi de Naples

Le Conseil ce matin, était réservé à la question du litige entre l'Espagne, la Scandinavie et l'Angleterre...

Etaient présents, au conseil...

les Ministres et Sénateurs de Sa Majesté...

Son Excellence le marquis Jonas Von Sternberg, Ambassadeur de Son Altesse Royale, Sandrine la Grande à Naples...

et

Son Excellence le Marquis Santiago di Salvadore, Ambassadeur et représentant de Sa Majesté Royale, Ferdinand VII à Naples...

l'Ambassadeur Anglais ne siégeant plus pour une durée indéterminée à Naples, c'est au Marquis Von Sternberg de représenter à lui seul, l'Angleterre et la Scandinavie.

SM le Roi de Naples, rentre dans la salle de conseil accompagnée, du Maréchal Nunziante, et de son Ministre des Affaires Etrangères le Comte Arno...

Tout le monde prit place autour de la table...

et le Comte Arno prit la parole,

"En Tant qu'Arbitre dans ce litige entre vos trois Pays, voici selon moi les conditions obligatoires pour un retour au calme entre vous...

Pour l'Espagne, celle ci doit être traitée comme la piégée dans cette affaire, les mensonges et les ambitions de certains l'ont transformé en ennemi numéro un de l'Europe, celle doit recevoir des réparations de SM le Roi d'Angleterre, qui a monté cette affaire de voleur...

Pour la Scandinavie, celle ci, ayant été duper par le Roi George, elle doiot uniquement réparer les affronts faits à la couronne d'Espagne, basés sur les mensonges Anglais, en particulier réparer les torts faits au Roi d'Espagne, dans sa lettre au Gouverneur des Etats Unis.
Mais ayant été elle aussi dupée par la perfide Albion, elle doit recevoir des dédommagements de la part de Londres pour avoir perdu la face dans cette affaire...

Enfin en ce qui concerne l'Angleterre, celle ci, cerveau de cette affaire, doit répondre de ses actes injurieux et déplacés, et doit verser comme je l'ai dis auparavant des dédommagements au Roi d'Espagne et à la Reine de Scandinavie, pour les mensonges qu'elle a dit, et pour les avoir utiliser dans un seul but, corriger sa bétise, mais un marché est un marché, et même si le Roi Georges a des rancoeurs d'avoir vendu le rocher de Gibraltar celui est dorénavant propriété de la Couronne d'Espagne et reprendre ce bien avec la force, serait déloyal et couvrirait de honte l'Angleterre...
Le Plus important à mes yeux, reste, que tant que la Flotte Anglaise, fera voile en direction de l'Espagne, aucune paix, n'est possible entre vos Pays."

L'assemblée fut alors plongée dans un grand silence, les Ambassadeurs se regardaient, quand soudain le Roi de Naples se leva et dit...

"Messieurs, vous savez dorénavant ma position et celle de mon gouvernement dans cette affaire, étant arbitre, je n'ai cherché qu'à punir, le principal coupable, celui avec qui le scandale est arrivé... je vous remercies d'être venu, et, je reccueillerai vos commentaires au prochain conseil, maintenant veuillez m'excuser mais avant d'être Arbitre je suis surtout Roi et le devoir m'appelle."

Le Roi et sa suite, quittèrent la Salle du Grand Conseil, seul Arno, continua de discuter avec les Ambassadeurs Espagnol et Scandinave...

La Salle du Grand Conseil est comble...

Lettre adressée au Comte Arno et à son Roi Benoit 1er :

Son Altesse Benoit 1er , Messieurs les Ambassadeurs d'Espagne et de Scandinavie ,

" En tant que 1er ministre de la Couronne d'Angleterre et représentant du peuple je vous envoie cette missive suite à la réunion tenue par vous en ce lieu il n'y pas très longtemps.

Mon Roi George III m'a fait par du contenu de cette réunion et je me vois affligé que vous Benoit 1er, que je tenais en estime malgré nos différents et la crise diplomatique des Ambassadeurs de nos deux pays, ayez eu le culot de faire des négociations de paix et de proposer des dédommagements sans notre présence alors que nous sommes les représentants d'un pays concerné et que vous ayez proposé l'ambassadeur de Sandrine la Grande, bien qu'elle soit un allié et une amie de mon roi comme représentant de Notre Noble Nation! Comme si notre pays aurait besoin d'émissaires d'autres pays aussi grand soit il, la prochaine fois prévenez moi et je viendrais en personne mais malheureusement il n'y aura pas de prochaine fois car je veux juste ajouter que votre quête de la paix est vaine , louable mais vaine , en effet nous n'aurons pas de repos tant que la race espagnole ne sera pas exterminée !! Je vous demande juste de ne pas vous mêler de trop prêt de ce conflit car je vous considère comme un Roi noble et plein de vertus et il serait dommageable pour votre pays et pour l'Europe de perdre un Souverain comme vous dans une guerre qui ne vous concerne pas.

Signé Nelson Commodor des Flottes de la terrible Albion "

En mes qualités d'Ambassadeur près du Roi de Naples de Sa Majesté Royale, Ferdinand VII d'Espagne, moi, le Marquis Santiago di Salvadore tient devant vous à vous faire part de la réaction de celui-ci vis-à-vis de l'arbitrage fait par le Roi de Naples.

Le Roi d'Espagne tient ainsi à se féliciter de la présence d'esprit du Roi de Naples, qui a su organiser l'ensemble de sa réflexion autour d'un point essentiel : la légitimité

-Illégitimité totale d'abord de l'action belliqueuse menée par le Roi Georges III d'Angleterre, qui, revenant honteusement sur la signature du Traité de Gibraltar qui rétrocédait de manière légale le Rocher à la Couronne d'Espagne -bafouant par la-même les règles du droit international qui régissent l'équilibre du Monde- a mis en grave péril le repos de ce dernier.

-Légitimité ensuite de l'action défensive menée par le Roi Ferdinand VII d'Espagne, qui, devant la violation du droit international par le Roi Georges III, et en vertu du Traité de Gibraltar signé avec l'Angleterre, a entrepris une politique axée sur le maintien de l'intégrité du territoire national afin de faire face à l'invasion du Royaume par l'Angleterre. Le droit au dédommagement pour le préjudice subi est réclamé.

-Légitimité enfin pour la Suède, de réclamer un dédommagement à la Couronne d'Angleterre pour avoir été discréditée de la sorte en prenant fait et cause pour une intervention qui se révèle illégitime envers l'Espagne.
En prenant conscience à temps de sa méprise sur la question, la Reine Catherine a par cette habile proposition de table ronde contribué à sauvegarder en grande partie l'équilibre européen. Le Retour de la légendaire diplomatie Suédoise dans le Concert des Nations est à saluer.

Enfin, rien n'aurait pu être possible sans le concours de la diplomatie napolitaine, qui s'est assurée par sa compétence tout au long des discussions du triomphe de la Justice pour tous. Son rayonnement à l'avenir ne pourra qu'être plus grand et le Roi d'Espagne tient à remercier son Roi pour son aide si précieuse.

Santiago di Salvadore, Ambassadeur et représentant de Sa Majesté Royale, Ferdinand VII à Naples.

déclaration du Roi de Naples et des Deux-Siciles...

Suite, aux déclarations de Son Excellence le très estimé Lord Nelson, Premier Ministre et Grand Commodore de SM le Roi Georges, je serai clair...

Suite à votre demande, de faire siéger un plénipotentiaire Britannique, comme représentant de la Couronne Britannique dans les séances de négociations de paix à Naples, je ne puis qu'accepter et accueillerai votre homme avec respect, pour oublier nos frictions passées...

Ensuite, je serai clair, sachez que je ne suis pas l'instigateur de ces négociations de paix, et en tant qu'arbitre, je n'ai en aucun cas chercher à jouir de cette position outrageusement, je suis arbitre pour une seule et unique raison je ne suis pas toucher directement par cette crise...

Indirectement certes, l'Espagne est mon allié le plus cher, le Roi est de mon sang, et, il normal, pour mon honneur de tout tenter pour sauver son trône,

Mais les accusations que je porte à la Couronne Britannique, ne sont pas exagérer, elles reposent sur des faits clairs et vrais, quelle folie, vous envahie, lorsque vous dites d'un lyrisme stupide, "jamais nous n'aurons de repos tant que la race espagnole ne sera pas exterminée"...

Alors que la veille votre Roi accepte des négociations, pour empêcher un conflit, y aurait il deux trône à Buckhimgam Palace, ou est ce que vous ne savez pas ce que vous voulez, un jour, c'est noir, l'autre c'est blanc...

Ne vous rendez vous pas compte que toute l'Europe rie de vos inepties, vous croyez que de votre Ïle vous pourrez toujours regarder le continent de haut!!

Essayez d'écouter les messagers de paix, au lieu de vous lancer dans d'inutiles guerres sans réelle raison, réfléchissez, j'attend votre Plénipotentiaire...

Benoît Ier Roi de Naples et des Deux Siciles

Déclaration du Marquis Del Salvadore, Ambassadeur à Naples du Roi d'Espagne

Commandore Nelson, l'infâme réponse que vous avez envoyée à Naples est indigne du flegme légendaire du pays que vous êtes supposés représenter!

En tant qu'ambassadeur de la Couronne d'Espagne, je ne tolèrerai pas un instant de plus que de telles insultes soient portées à la "race" espagnole! J'ai le regret de vous faire part que votre éducation a été mal faite, Lord, et qu'un séjour aux Barbaresques vous ferait le plus grand bien.

Par votre réponse, le Monde comprend enfin combien grande est la différence entre un Royaume comme l'Espagne qui s'avance à la table des négociations rempli d'espoirs, et un pays comme le votre qui porte en haine un peuple qui ne lui a strictement rien fait!

Au lieu de continuer à vous ridiculiser devant les Cours d'Europe, si votre cause est juste, Commandore, présentez-nous donc les raisons de votre guerre!
Si celles-ci sont convaincantes, alors je puis vous certifier que mon Roi n'hésitera pas à faire amende honorable, car il n'y a pas plus contradictoire chez un Roi qui souhaite le bonheur de son peuple que de vouloir à tout prix l'entraîner dans une guerre dont il n'est pas sûr même d'en réchapper...

Au nom de la Raison, revenez donc vers cette dernière, et donnez une chance à la Paix.
Si le Roi de Naples le permet, envoyez-nous ici-même un plénipotentiaire Britannique afin qu'il nous expose la légitimité qui est votre pour déclencher pareil conflit, et qui a don de susciter bon nombre d'interrogations de la part des autres Nations Souveraines d'Europe...

Je suis malheureusement à peu près sûr, au vu de votre comportement, que vos motivations de destruction sont tout aussi obscures pour Vous qu'elles le sont pour mon Roi...

Santiago del Salvadore, Marquis et Ambassadeur du Roi Ferdinand VII

déclaration de SM le Roi de Naples et des Deux-Siciles...

Je Souhaiterai pour le bon déroulement des négociations, que Londres ne parle que d'une seule voix, car depuis le début des séances les quelques déclarations de SA le Roi Georges et de SE Nelson, sont assez contradictoires...

En ce qui concerne le plénipotentiaire, les portes du Grand Conseil lui sont ouvertes, qu'il nous prévienne uniquement de sa venue, pour organiser son accueil.

Benoît Ier Roi de Naples et des Deux-Siciles

Le Conseil de ce matin était encore réservé aux négociations, dont le Roi exerce le Rôle d’arbitre…

Le Gouvernement Napolitain était au grand complet

La séance fut ouverte, les Ambassadeurs Espagnol et Scandinave étaient présents, malgré les offres de Benoît Ier l’absence du plénipotentiaire Britannique était à déplorer…

Le Comte Arno, commença la séance par la lecture des commentaires de Ferdinand VII, sur les dernières séances, celui-ci ne pu terminer interrompu, par le claquement des portes du conseil…

C’est un Benoît Ier énervé et crispé qui franchit le seuil de la porte, en tenue militaire, accompagné de SE le Ministre de la Guerre, le Roi prit place au centre de la Salle, et d’une voix sombre dit…

« Messieurs, depuis deux jours, les négociations ont débuté…

Et déjà, il me semble, qu’elles n’arriveront pas à terme, pour être clair, je déplore le manque de participation, de certains membres de celles-ci… ( le Roi se fit servir un verre de cognac...)

En Effet, l’instigatrice de ce rendez vous, pour la paix, la Reine de Scandinavie n’est pas très active dans cette affaire, et malgré mon offre d’accueil en ma Capitale d’un plénipotentiaire Britannique, je n’ai eu de réponse de Londres, que de longs silences ou de lourdes et outrageuses menaces… ( il avala le verre d'un trait...)

La Question que je me pose, est bien la suivante, se joue t’on de moi, est ce que l’on essaye de me cacher derrière un illusoire temple de la Paix, l’ombre de celui de la guerre… ( il posa le verre sur la table, et alla regarder les jardins par la fenêtre...)

Est-il inévitable de voir plonger dans la noirceur la plus horrible l’Europe, et tout les Etats qui la compose, pourrai je profiter de beaux jours comme celui-ci dans mon Palais, sans craindre que le lendemain, l’infernal machine de guerre ravage toutes mes joies… et que ces bonnes choses ne soient que souvenirs jusqu’aux restants de mes jours. ( se tournant vers l'Ambassadeur Scandinave...)

Pourquoi être aussi cruel avec mon Noble Cousin, lui qui intègre, n’a jamais craché sur quiconque a toujours été aimable, a ouvert son Palais aux Grands d’Europe, pourquoi vouloir sa mort et celle de son Peuple, pourquoi certains Etats d’Europe sont soudains frappés de cette soif de sang… ( débordant de rage, le Roi se mis à tournoyer dans la salle de conseil, et, levant les bras au ciel hurla...)

Y a-t-il au moin un Homme en Europe qui soit modéré !! ( faisant face alors aux Ambassadeurs Etrangers...)

Pourquoi m'époumonerai je, ces négociations, ont-elles un but, ou sont elles un camouflage de vos sombres intentions, essayez vous donc, de nous tromper, de me tromper, se joue t’on de moi, et de mon Peuple, je ne resterai pas impassible, c’est donc, pour cette raison, que je demande expressément, aux participants de ces négociations, si il est utile oui ou non, de continuer celles-ci,

Est il utile de parler de paix, lorsque dans la tête de certains de ses participants, il ne résonne qu’un seul mot « guerre » !!!

Je ne me ferai pas ridiculiser plus longtemps, je ne souhaite en aucun cas être Arbitre de négociations inutiles, je ne suis pas le fantoche de Londres, de Stockholm et encore moin de Madrid, de Paris ou de personne d’autres!! ( le Roi dans un excès de rage,frappa la table d’un coup sec avec sa cravache, puis, redevenant calme…)

Sachez que je ne suis pas homme à être dupé facilement, j’entends les messes basses, je reconnais entre mille les mines hypocrites, et, je n’aime pas qu’on me fasse perdre mon temps… ( se retournant à nouveau vers l'Ambassadeur Scandinave...)

Donc…

Monsieur l’Ambassadeur de Scandinavie, si Votre Altesse la Reine, désire faire la paix, elle sait à qui s’adresser, si elle ne la souhaite pas, je ne perdrai pas mon temps, en inutiles pourparlers…

Et pour ce qui est de Londres, si SM Georges, trouve subitement utile, le fait de faire la Paix avec l’Espagne, et bien, il sait lui aussi, où il doit envoyer son plénipotentiaire,

Pour ma part, je suis sûr que vous, Messieurs, sans l’Angleterre, si celle-ci trouve cela inutile, trouverez un terrain d’entente, car en résumé, vous avez tout deux été tromper… »

Le Roi s’écroula alors, le visage fermé dans son fauteuil brodé de son chiffre, et d’un geste de la main congédia, les deux Ambassadeurs…

La Séance fut close…

SM en tenue militaire, arrivant au Palais avant le Grand Conseil...

Le Conseil de ce matin, était réservé uniquement aux affaires internes, le Roi, après, l’exécrable Conseil de le veille, avait décidé que tant qu’il n’aurait pas de réponse, des Rois et Reine participants à ces négociations, à la question qu’il leur avait posé la veille, il ne perdrait plus de temps, en enfantillages politiques, inutiles, qui nuisent à l’image de la Couronne Napolitaine…

Le Roi à la fin du conseil, avait rassemblé ses Ministres, son Etat Major et le Cardinal Ruffo de passage à Caserte, la voix de SM retentit alors dans les couloirs du Palais…

« Suis-je un chien, pour que l’on me fasse patienter ainsi mon écuelle…

Suis-je un secrétaire pour attendre si longtemps que Ses Altesses daignent me répondre !!

Non, non et non, je ne me ferai pas ridiculiser de la sorte, je suis Roi de Naples, descendant de la Famille des Bourbons, est ce que mon père a été traité de la sorte… Non !!
Est-ce que mon, Grand et Illustre Ancêtre, Louis XIV s’est abaissé de la sorte… Non !!!

Per Dio, est ce qu’un Roi censé, s’est abaissé de la sorte !!

Trois jours, trois jours, que cette mascarade continue, trois jours, que la moitié de ses participants se tait !!

J’ai fait des efforts, en accueillant les Ambassadeurs, et, en proposant à ceux qui n’était pas correctement représenter de l’être mieux…

Mais non, rien y fait, Messieurs les Ambassadeurs restent muets, à croire, que les Trônes ont coupé tout contact avec leur Délégation…

Si je n’ai pas de réponse d’ici quelques jours, je délaisse définitivement ce fardeau d’Arbitre de la paix, paix illusoire selon moi, idée incompatible avec l’humeur et la mentalité de certains Souverains d’Europe… »

Le Roi et Sa Suite, quittèrent la Salle du Grand Conseil, pour se rendre sur la Grande Terrasse surplombant les immenses jardins du Palais…

« Tout cela est bien triste, moi qui avait tant d’espoirs, dans ces négociations…

Mais que l’histoire m’en soit témoin, je fais tout pour que cette guerre n’ait pas lieu… »

Se Tournant vers le Cardinal Ruffo…

« Monseigneur, qu’une messe soit organisée en la Sainte Cathédrale du Duomo, on y fera jouer le Requiem de Mozart, et on y priera pour la Paix… Si Dieu le veut, qu’il nous vienne en aide… »

Puis le Roi monta dans sa Berline, rangée au pied de la Terrasse, celle-ci s’ébranla, direction l’Ambassade Espagnole…

Missive adressée au Roi Benoit 1er

" Je désolé du temps d'attente pour la réponse mais il fallait que j'en refère au roi et sachez messieurs que je ne parle que comme porte parole si mes propos vous semble une fois blanc et une fois noir je n'en puis rien cela n'est pas de mon ressort je me présente en personne en tant que négociateur. Je ne puis faire plus de mon propre chef, le reste c'est à dire le contenu des négociations et l'approbation ne dépend pas de moi...

Cher Benoit 1er je suis désolé de vous avcoir fait attendre et vos motifs me semblent plus clairs et je crains m'être mépris sur votre compte une fois de plus c'est pourquoi l'homme que je suis hors de toute politique et diplomatie vous présente ses plus humbles excuses.

Nelson Négociateur de l'Albion "

Déclaration du Marquis Del Salvadore, Ambassadeur à Naples du Roi d'Espagne

Votre Majesté,

Mon Roi Votre Cousin m’a chargé de vous faire part de sa profonde gratitude pour l’ensemble de votre investissement dans la Paix.
Vos efforts malheureusement ne sont pour l’heure point récompensés et il le regrette tout autant que Vous.

Les bonnes intentions ne se trouvent-elles donc que dans un seul camp ? Les excuses que le Commodore Nelson vous a présentées au nom de son Roi sont insuffisantes, car elles ne nous expliquent en rien les raisons de la haine farouche que ce dernier porte à la Couronne d’Espagne.

N’est-ce pas signe de folie pour un Roi, que de répondre favorablement à la tenue de négociations tout en affirmant haut et fort par la suite que celles-ci n’influeront en rien la politique menée jusqu’à présent, quoiqu’il puisse advenir de bon à Naples ?

Mais nous n’en sommes pas au premier des désappointements face au Souverain de Londres, et il est fort à craindre qu’intransigeance rime avec inconscience du côté de Buckingham.

Cependant mon Roi ose croire encore que la Raison saura l’emporter sur la Passion qui aveugle l’Angleterre actuellement, et que de cette Rencontre au Sommet puisse naître une Paix tant attendue.

Santiago del Salvadore, Marquis et Ambassadeur du Roi Ferdinand VII

Cher Ambassadeur d'Espagne Monsieur le Marquis Del Salvadore , je suis ici de mon propre chef et j'ai mis mon roi devant le fait accompli. Il a dû trouver mon bureau vide avec une lettre lui étant adressée je ne peux faire plus mais je suis un Anglais et en tant que tel je suis et resterais fidèle à George III quelques soient ses décisions, je risque mon poste à rester ici pour essayer de trouver une entrevue pacifique à ce conflit et j'espère trouver ici les arguments qui pourront faire changer d'avis mon Roi. Je ne puis présenter plus que des excuses à Benoit 1er mais j'ai des obligations et ce n'est point par mépris que je ne répond pas à vos missives mais par manque de temps et je crois que dans ma posture mon cher ambassadeur vous aussi vous manqueriez de temps. Maintenant serait-il possible de commencer véritablement les négociations sous l'arbitrage de ce cher Roi de Naples au moeurs décidement très altruistes?

J'espère en tout cas avoir mis un terme à ces désaccords

Nelson Porte Parole du Roi

Déclaration du Marquis Del Salvadore, Ambassadeur à Naples du Roi d'Espagne

Commandore Nelson,

Votre dernière intervention me paraît des plus sincères, et je me félicite que le Royaume dont je suis l'Ambassadeur puisse enfin trouver en Vous une personne toute disposée à discuter le plus sérieusement du Monde de l'épineux cas qui déchire nos deux Etats.

Il ne nous reste à présent plus qu'à attendre l'arrivée de son Excellence l'Ambassadeur de Suède à la table des négociations, pour que nous puissions reprendre la-même où nous nous étions arrêtés.

Santiago del Salvadore

Déclaration du Secrétariat du Ministère des Affaires Etrangères de Naples:

Le Moment tant attendu est enfin arrivé, Londres, brisant le silence de ces derniers jours, a, par la grâce de Dieu daigner, répondre aux appels de Sa Majesté le Roi de Naples, et a fait envoyer, immédiatement, son Premier Ministre en Plénipotentiaire…

Négociateur de choix, pour négociations de choix ??

C’est encore à voir, Lord Nelson est arrivé ce matin, au port de Naples, l’accueil de SE c’est fait dans le plus grand calme, suite aux déclarations du Roi, conseillant à la population de se montrer civiliser, et non, barbare aux mœurs peu exemplaires en rappelant l’incident de l’Ambassade d’Angleterre…

C’est au Comte Arno, que revint le rôle d’accueillir SE le Premier Ministre, après, une cérémonie protocolaire, levée du Drapeau, hymne nationaux etc.…

Ses deux Excellences rentrèrent à bord d’une Berline blindée, escortée par un Escadron des Gardes d’Honneur de SM, et firent route en direction du Palais de Caserte…

Entourée de part et d’autre, de la Garde montée, la Berline, fit le voyage entre les deux Villes sans incident…

Les Deux Ministres, profitèrent du voyage, pour parler des conditions de Paix, rédigées de la main de SM le Roi Benoît Ier, sans le concours de Ses Majestés Ferdinand VII et Sandrine la Grande…

La Berline fit une courte halte quelques kilomètres avant Caserte, sur un pont, où avait été prévu la rencontre entre les différents représentants des Royaumes présents dans ces négociations…

Son Excellence le marquis Jonas Von Sternberg, Ambassadeur de Son Altesse Royale, Sandrine la Grande et son Excellence le Marquis Santiago di Salvadore, Ambassadeur et représentant de Sa Majesté Royale, Ferdinand VII à Naples, saluèrent leur homologue Britannique, et félicitèrent au Nom de leur Roi et Reine, le geste de Sa Majesté, Georges III qui est un pas vers le Temple de la Paix ...

Les Trois Homologues étrangers s’engouffrèrent alors dans la Berline, et se rendirent à Caserte, où ils furent accueillis par le Roi et la Cour.

Le Roi fit loger les trois Négociateurs étrangers dans les « Appartements de Ferdinand VII » réservés aux hôtes de marque de SM en séjour à Caserte,
Les Homologues Etrangers discuter librement dans ces appartements, et trouver avec la médiation de SM le Roi de Naples un terrain d’entente dans l’affaire qui tourmente en ce moment même l’Ouest de l’Europe…

Secrétariat de SE le Comte Arno

Voici une liste des conditions obligatoires au retour de la Paix entre les trois Pays présents...

Ces Conditions, sont celles définies par SM le Roi de Naples et des Deux-Siciles.

Pour l'Angleterre :

- Dédommagements obligatoires versés à l’Espagne et à la Scandinavie ( à titre symbolique pour la Scandinavie, si celle-ci accepte)…
- Repli de ses troupes initialements envoyées en Espagne...

Pour l’Espagne :

- Néant, en tant que victime dans cette affaire, elle ne doit rien verser, garde son droit sur le Rocher de Gibraltar et pour améliorer les relations avec l’Angleterre brise son blocus sur ses produits...

Pour la Scandinavie :

- Néant, a aussi été tromper dans cette affaire, ne peut que s’excuser auprès de SM le Roi d’Espagne, pour les ennuis occasionnés... Par contre, celle-ci a le devoir, de corriger son erreur auprès de SE Henry Hamilton, Gouverneur Général des treize Colonies Américaines, à qui elle envoya une lettre Anti Hispanique suscité par la colère, lorsque SM avait été dupée...

Comte Arno, Ministre des Affaire Etrangères de SM le Roi de Naples et des Deux-Siciles

Ces conditions sont assez dures mais nous sommes là pour négocier. Cher Benoît 1er pouvez vous donnez une estimation du montant de ces "dédomagements" ? Je vous remercie ... J'ai aussi une annonce à faire le Roi m'a donner son accord à assister à la négociation ce qui officialise un peu plus cette réunion et on peut donc dire qu'à partir de maintenant j'ai le pouvoir de négocier avec vous messieurs!

Invitation faite par le Roi aux Plénipotentiaires Etrangers...

En l'Honneur de l'arrivée à Caserte de SE Lord Nelson, qui nous fait entrevoir une amélioration imminente des rapports entre l'Espagne, la Scandinavie et l'Angleterre, un dîné est organisé au Palais de Caserte dans la Grande Galerie...

Sont invités à ce Repas, Ses Excellences les Ambassadeurs de Scandinave, d'Espagne et d'Angleterre...

Toute la Cour de Caserte sera là, Ministres, Militaires, Académiciens etc...

Toute la Grande société Napolitaine veut voir ceux qui vont de par leurs décisions changer la situation en Europe...

Le Menu du Dîné sera le suivant...

« - Premier service. A l'entrée de table, on servira trente bassins dans lesquels il n'y aura que des potages, hachis et panades ; qu'il y en ait quinze où les chairs paraissent entières, et, aux autres quinze, les hachis sur le pain mitonné ; qu'on les serve alternativement, mettant au haut bout d'un côté un bon potage de santé, et, de l'autre côté, un potage à la Reine fait de quelque hachis de perdrix ou faisan. Après, et dessous le potage de santé ou autre hachis sur les champignons, artichauts ou autres déguisements, et vis-à-vis une bisque. Sous l'autre hachis, un potage garni ; sous la bisque, une jacobine, ou autre, et ainsi alternativement jusques au bas bout, mettant toujours après un fort, un autre faible.

« - Second service. Il sera composé de toutes sortes de ragoûts, fricassées, court-bouillons, venaisons rôties et en pâte, pâtés en croûte feuilletée, tourtes d'entrée, jambons, langues, andouilles, saucisses et boudins, melons et fruits d'entrées... Le maître d'hôtel ne posera jamais un bassin chargé de grosses viandes devant les personnes plus considérables, à cause qu'il leur boucheroit la vue du service, et que cette personne seroit obligée de dépecer pour présenter aux autres.

« - Troisième service. Il sera tout de gros rôti, comme perdrix, faisans, bécasses, ramiers, dindons, poulets, levrauts, lapins, agneaux entiers, et autres semblables ; avec oranges, citrons, olives, et saucières dans le milieu. - Quatrième service. Ce sera le petit rôti, comme bécassines, grives, alouettes, et fritures de toutes sortes, etc. - Cinquième service. Saumons entiers, truites, carpes, brochets, et pâtes de poissons, entremêlés de fricassées de tortues avec les écailles par-dessus, et des écrevisses.

« - Sixième service. Il sera de toutes sortes d'entremets au beurre et au lard, de toutes sortes d'oeufs, tant au jus de gigot qu'à la poêle, et d'autres au sucre, froids et chauds ; avec les gelées de toutes les couleurs et les blanc-mangers, en mettant les artichauts, cardons et céleri au poivre, dans le milieu, sur les salières. - Septième service. Il n'y faudra que des fruits, avec les crèmes et peu de pièces de four. On servira sur les porte-assiettes les amandes et les cerneaux pelés. - Huitième service. L'issue sera composée de toutes sortes de confitures liquides et sèches, de massepans, conserves et glacés, sur les assiettes, les branches de fenouil poudrées de sucre de toutes les couleurs, armées de cure-dents, et les muscadins ou dragées de Verdun dans les petites abaisses de sucre musqué et ambré.

Le Dîné sera cloturer par un Feu d'artifice tirer depuis la cascade artificielle des jardins du Palais...

Gionni Premier Secrétaire de SM le Roi de Naples

Soirée en l'Honneur de SE, Lord Nelson, Commodore, Premier Ministre et Représentant de SM le Roi Georges...

Le Dîné, fut remarquable, tant par ses participants, que par les délices qui y étaient proposés...

Le Repas, long de plusieurs heures, a fait le régale de tout nos hôtes, le vin, coula à flots, les plats défilaient et la musique jouait les nouveaux airs à la mode...

Le Repas avait commencé, par un discours de SM le Roi de Naples, sur la Paix, qui devait guider le cœur de chaque Souverain de ce Monde...

Ayant trinqué avec Lord Nelson, il en fit de même avec les autres Plénipotentiaires...

Nous en étions au quatrième service, les fritures venaient de passer autour de la table d’Honneur, lorsque l’Aide de Camp de SE le Maréchal Nunziante, essoufflé recouvert de boue, semblant avoir parcouru des milles, accouru à la table de SM une missive à la main...

Le Roi, jeta un œil sur la missive, et, détourna les yeux immédiatement, semblant avoir vu un mort... livide il froissa le papier et le mis dans une de ses poches... Puis, voulant réconforter ses convives, il leur fit un sourire en leur disant « Reprenez donc de ce vin, laissez vous tentez par ces alouettes, elles nous viennent de France... », Sa langue tourna dans sa bouche, son regard s’assombri et se levant il s’isola quelques instants avec son Ministre des Affaires Etrangères...

Le Maréchal Nunziante, rejoignit le Roi, puis, ils revinrent à table, Benoît Ier, fit un signe de la main au chef d’orchestre, qui se remit à jouer de plus bel...

Regardant ses invités, il leur dit « Un petit détail, sans importance, ce qui nous réuni ici est plus important que tout »

Et le Dîné reprit, les services défilèrent, jusqu’au dernier... suivi d’une collation...

Le Roi et sa Suite se levèrent, et le verre à la main, se rendirent sur la Grande terrasse, soudain, face à eux, la nuit s’illumina comme par magie...

Le Belvédère et la Chute d’eau s’embrasèrent de milles feux, éclairant, le Palais et tout ses environs,

De Grandes clameurs montèrent de la foule amassée sur la Terrasse...

C’est alors que se détournant de ses hôtes, le Roi, prit par le bras, le marquis Del Salvadore, l’emmenant avec lui dans le Salon vidé par les convives, et, lui murmura...

« La Missive mon ami, la missive que vous avez vu entre mes mains, celle qui m’a fouetté le sang, portait une nouvelle qui a dû fouetter celui d’un autre que vous connaissez bien... SM votre Roi, est dans une triste situation, alors que d’un coté, la situation a tendance à s’améliorer avec ce Cher Georges, de l’autre, elle se dégrade... Préparez vous mon noble ami, à pleurer avec moi, car la France, a officialisé, sa volonté d’attaquer mon Noble Cousin... Votre Roi... »

Le Roi se tue, posant la main sur l’épaule de l’Ambassadeur, il le quitta pour se rendre dans ses appartements...

C’est alors, que les autres Plénipotentiaires rejoignirent le Marquis, le Roi les voyant, leur fit face et d’une voix émue dit...

« Messieurs, faisons notre devoir, ce pourquoi nous sommes ici, et, ne nous laissons pas distraire, par les autres, faisons la paix, et, nous aurons là, la plus belle victoire que l’on puisse remporter... »

Puis le Roi effondré, titubant, quitta le Salon...

La Fête arriva à son terme...

Propos recueillis par Gionni Premier Secrétaire de SM le Roi de Naples

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