Message au Président des Etats-unis d'Amérique

Cher citoyen

Votre insolence et votre ignorance n'ont pas à se manifester publiquement, je vous rassure en vous disant que ces ambassades n'ont pas été construitees mais aménagées, c'était autrefois des bâtiments construits par notre ancien ennemi, le Royaume d'Angleterre. Je n'ai pas à recevoir de conseils, surtout aussi mal avisés, de la part d'un citoyen ne connaissant rien aux arcanes du pouvoir.

Je vous serai gré de ne plus m'adresser de lettres, il me suffirait de voir votre nom pour la brûler sans autre forme de procès. Je suis d'habitude ouvert à mes citoyens mais une telle bêtise ne fait que m'apeurer

Froidement

Alors que le gouverneur Général rédige son courrier dans le palais présidentiel, il tombe sur une lettre incongrue.

M. le Gouverneur Général,

C'est après avoir lu vos nouvelles réformes et réfléchis un bon moment que j'ai décidé de vous écrire cette lettre, en bon ancien émmigrant que je suis.

Je suis un respectablement grand propriétaire terrien dans le Texas, et je possède plusieurs exploitations de canne à sucre dans tout le Sud de nos 13 colonies. Pour ne pas avoir à utiliser de la main d'oeuvre blanche dans mes plantations, j'importe des nègres d'Afrique, qui me coutent bien moisn cher à travailler.

Mais avec vos fichues réformes, qui donnent l'égalité à tous les hommes et tout le ramdam, nous les propriétaires terriens on commence à s'inquièter ! Comment est-ce que nos plantations pouraient être rentables si on devait payer nos esclaves ? Ca ne tient pas debout !

Alors moi et tous les autres gros propriétaires, on espère que vous pourrez clarifier la situation, parce que vos lois vont ruiner nos régions si ça continue !

Je vous salue en bon Texan, M. le Gouverneur Général,

Benjamin Arnold Bush

Cher Arnold Bush

Vous devez savoir que tous les hommes sont égaux et donc que l'esclavage est puni de mort en notre beau pays. De plus il a été clarifiée que vos "nègres" auraient le droit de se plaindre de leur conditions de travail que l'Etat se serait fait une urgence d'arranger étant donné qu'elles sont désastreuses. C'est pour cela que je vous "ORDONNE" de cesser l'esclavage et effectivement de payer vos employés dans vos plantations. D'autant plus, l'importation de nègres d'Afrique est interdite, ces hommes n'ont aucune raisons d'être arrachés à leur terres au profit de quelques égoïstes comme vous.

Je vous ferai dire que si vous continuez à tenir une politique aussi outrageante, je vous ferai arrêté et ferai subir sur le champ un jugement EGALITAIRE.

Dans l'épérance que vous m'ayez compris

Le président américain lit avec horreur cette nouvelle, la liberté à donc un prix?

Il se met aussitôt à sa table et écrit un message en l'ordonant de le placarder dans tous les villages et villes de Géorgie et de Caroline du Sud.

Anciens esclaves,
Votre comportement n'est pas celui d'êtres humains civilisés mais des sauvages que l'on prétend que vous êtes. Mes ordres sont ceux-ci soit tout les révoltés cessent aujourd'hui leurs comportements tribaux et deviennent des hommes civilisés, soit ils seront écrasés par la Milice qui est composé, à mon grand regret je l'avoue, de patriotes, fort bien, mais qui ne pensent pas le plus grand bien de vous et qui vous tailleront en pièces avec l'aide du corps d'armée de Raleigh s'il le faut. Je suis prêt à discuter avec le chef rebelle, je ne souhaite pas votre massacre et suis prêt à pardonner vos fautes qui je l'avoue me sembles presques normales après avoir enduré autant. J'envoie dès aujourd'hui un diplomate écouter ses revendications

Le diplomate arriva fort rapidement sur le lieu des massacres, et après avoir parlementé avec les anciens esclaves, il addressa une lettre enthousiaste au Gouverneur Général.


M. le Gouverneur Général,

J'ai l'immense honneur et l'indicible joie de vous annoncer l'arrêt total des troubles au sud des Treizes Colonies. Il semblerait en effet que les anciens esclaves n'aient aucune intentions de révoltes quelles qu'elles soient, mais qu'ils aient plutôt cèdé à des mouvements de joie, et de vengeance envers leurs anciens maîtres.

La situation où je me trouve actuellement est stabilisée, je peux même dire q'uelle est revenue à la normale. Je peux vous assurer que je ferais tout mon possible pour règler cette affaire qui vous tient à coeur dans les délais les plus brefs.

Il serait par contre judicieux d'envisager des solutions pour les anciens esclaves, qui sont pour l'instant dans leplus total dénouement, sans toits ni nourriture.

Je vous prie d'agréer, M. le Gouverneur Général, mes sentiments les plus dévoués à votre égard,

Rodolphe Jones

Cher Rodolphe Jones

Vous me voyez ravi de voir que toutes ces populations se soient enfin calmées. Il reste effectivement la question du logement et de l'approvisionnement et m'est venue une idée brillantissime. J'estime l'ensemble de cette population noire a 1 million de personne au moins et je leur propose aujourd'hui de changer complètement d'avenir et d'horizon, en effet, Les milices de Caroline du Nord et du Sud ainsi que celles de Virginie avec le corps d'armé de Raleigh ont été rallié à Blufield pour envisager une expédition vers l'Ouest. Je propose à cette population noire, mais ne l'oblige point, à quitter ces terres du Sud encore malheureusement empreintes de racisme, pour y fonder leur état, l'état noir américain, un état qui donnera une leçon au monde entier, et qui montrera que d'anciens esclaves, peuvent être maîtres de leur destinée.
Je compte sur vous cher Rodolphe, pour convaincre ces gens.