Proclamations Royales

Moi, Benoît Ier Roi de Naples et des Deux-Siciles, est proclamé Empereur d'Italie par le Pape Stéphane,

Je jure, d'appliquer la constitution signée entre nous, à la lettre, et je jure de défendre jusqu'à la mort le Royaume des Deux-Siciles et les Etats Pontificaux, tout deux rassemblés sous mon sceptre...

Les Armées Pontificales et Napolitaines, sont dés à présent sous mon autorité suprême, l'ex Etat Major de l'armée Napolitaine, prend la direction des armées...

La garde Pontificale, restera sous l'autorité de Sa Sainteté le Pape Stéphane Ier, et s'occcupera de la défense de Rome,

Caserte demeure le siège Impérial, Rome la Ville Papale...

La Frontière entre nos deux Royaumes, est dissoute, et les populations, les marchandises et les armées auront libre passage,

Dans la Campagne de fouilles archéologiques, le Roi se lance dans la reconstruction de la Villa Jovis, sur l'Ïle de Capri..






Les Vestiges de cette grande villa orne les sommets de Capri, après de longs mois d'études, les archéologues ont tracé le plan de ce que devait être l'antique Villa de L'Empereur Tibère...







Le Roi une fois les travaux de rénovation terminés, prendra ses quartiers d'été dans cette Villa.

Ton Roi, mon Cousin, nous a quitté!


La douleur est immense, rien en effet ne pourra totalement effacer le vide béant qu'il laisse à présent dans nos coeurs.

Cette douleur, je la partage avec Vous. En effet, le Grand Benoît Ier a su faire jouer la solidarité légendaire de la Grande famille Bourbon en me venant en aide, et est même allé jusqu'à donner sa vie en sacrifice pour le bonheur de l'Espagne, sa terre ancestrale...

Devant pareil acte héroique, qui ne peut qu'émouvoir le coeur le plus dur, moi, Ferdinand de Bourbon Roi des Espagnes, serait éternellement redevable envers votre Royaume et son Glorieux Roi pour l'aide si précieuse que vous avez accordée à mon peuple.

Cela, un Bourbon ne pourra l'oublier, sous peine de se renier.
La terrible guerre qui vient de s'achever aurait été en effet toute autre si le Roi de Naples récemment élu Empereur d'Italie n'avait pas été de mon parti.
Malheureusement, derrière la joie de la paix retrouvée, subsiste le chagrin d'avoir perdu un être cher...


Grand peuple des Deux-Siciles, sache que dans ton malheur tu n'es plus seule!
La famille Bourbon, tout comme toi, est endeuillée par cette nouvelle épreuve qui la touche .


Aussi, devant ton désespoir de te retrouver sans père, et afin de défendre les intérêts de l'héritier légitime à la Couronne de Naples, savoir le Dauphin futur Benoît II ; moi, Ferdinand de Bourbon, Roi des Espagnes, en vertu des liens sacrés familiaux qui ont bâti avec les siècles la Monarchie des Deux-Siciles, j'accepte la difficile mission de Régent de la Glorieuse Couronne de Naples jusqu'à la majorité du Roi Benoît II.

Je m'engage, en acceptant cette haute fonction, de m'occuper pleinement des affaires du Royaume de Naples, d'y apporter joie et prospérité, de défendre ses intérêts par-delà les mers et les monts.
Je m'engage, également, en acceptant ce titre, à apporter une éducation digne d'un Prince de Sang Bourbon au Dauphin Benoît, afin que celui-ci puisse bénéficier à sa majorité de toute l'expérience qu'il aura accumulée auprès de moi.


La tâche ne sera pas aisée, mais cet enfant, qui possède le même sang Bourbon que celui qui coule dans mes veines, sera le fils que je n'ai pas. Je m'efforcerai de remplacer du mieux possible son père, et lui apprendrai son futur métier de Roi. Ainsi, le futur Benoît II prendra en main les destinées de votre si belle nation dans les meilleures conditions.

Qui mieux qu'une famille Bourbon peut s'occuper d'un Bourbon? Au sein de ce cocon familial retrouvé, le Dauphin Benoît deviendra le Grand Benoît II.


Aussi, Grand peuple de Naples, tu peux à présent sécher tes larmes!
Car le jour approche où le futur Roi de Naples aura besoin de trouver dans ton regard l'image fière de son Père Conquérant jusqu'au bout dans l'adversité!


Ferdinand de Bourbon, Roi et Régent