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 Duc de Wellington ( Biography )

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George III
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MessageSujet: Duc de Wellington ( Biography )   Duc de Wellington ( Biography ) EmptyMar 17 Mai à 22:39

Portrait de Wellington:

Duc de Wellington ( Biography ) Wellington6bf


Wellington, fils d'une ancienne famille irlandaise, fait ses études au collège d'Eton, en Angleterre. Elève médiocre, il est envoyé poursuivre des études militaires en France. Officier en 1794, il connaît sa première bataille en Belgique. En 1796, il s'embarque pour l'Inde, où il arrive avant son frère, Richard Wellesley nommé gouverneur général. Ensemble, ils mènent des expéditions guerrières contre les sultans rétifs à l'autorité anglaise. Le 23 septembre 1803, ayant sous-estimé l'ennemi, Wellington attaque une armée de 50 000 Mahrattes à Assaye avec seulement 8 000 hommes. Il remporte la victoire, ce qui lui vaut un immense prestige.

En 1805, il obtient de rentrer en Angleterre pour raisons de santé. La guerre avec la France a repris. Wellington, entre-temps élu député, doit mener une expédition dans le Hanovre quand les Anglais apprennent l'issue de la bataille d'Austerlitz. L'opération est annulée. En 1807, envoyé à Copenhague, il triomphe sans peine de l'armée danoise. En 1808, devenu lieutenant général, il est désigné pour commander le corps auxiliaire anglais qui s'embarque pour le Portugal. Il a reçu des instructions plutôt vagues : contrer Junot, aider l'insurrection espagnole. Wellington choisit de masser ses hommes à Vimiero. Junot, malgré son infériorité numérique, l'attaque à Torres-Vedras. L'anglais se sort bien de ce premier combat important. C'est l'occasion pour lui d'apprécier les avantages de la tactique défensive. Junot signe avec Dalrymple, le supérieur hiérarchique de Wellington, la convention de Cintra, qui prévoit l'évacuation du Portugal.

En Angleterre, c'est l'indignation. Wellington et ses supérieurs sont convoqués pour répondre de leurs actes devant une commission d'enquête. Wellington est blanchi. Mais, au Portugal, les Anglais connaissent une série de défaites. Le gouvernement lui confie cette fois le commandement en chef. En avril 1809, Wellington met en place ses hommes au Portugal. Il s'attaque d'abord aux troupes de Soult, qu'il défait à Oporto le 12 mai. Il s'engage ensuite assez imprudemment vers Madrid mais la chance est de son côté. Les maréchaux français, divisés, loin de Napoléon, ne sont pas très efficaces. A Talavera (juin 1809), Wellington résiste à l'attaque française de Victor qui n'a pas attendu les renforts de Jourdan. Il parvient ensuite à échapper à Soult. Ses succès sont récompensés; Wellington reçoit le grade de généralissime de l'armée espagnole. En prévision de l'attaque française, il fortifie le camp de Torres-Vedras, au Portugal. On dira plus tard que Wellington avait commencé "par ruiner le Portugal pour le sauver ".

L'attaque survient, en septembre 1810. Elle échoue mais Masséna parvient à retirer son armée à l'insu de Wellington. Ce dernier se lance à sa poursuite et se heurte à Ney, qui commande l'arrière-garde. Wellington suit l'armée jusque sur le territoire espagnol et prend la forteresse d'Almeida. Masséna riposte et manque de remporter la victoire. En 1812, alors que les meilleurs éléments de l'armée française présents en Espagne partent pour la Russie, Wellington se remet en campagne dès le mois de janvier. En avril, sans tenir compte de l'approche de Soult, il parvient à prendre Badajoz, qui lui avait échappé par deux fois l'année précédente. Faisant circuler de fausses informations sur ses projets, il marche sur Salamanque, qu'il prend. Il remporte ensuite la bataille des Arapiles (22 juillet 1812) où Marmont est blessé et vaincu. Le 12 août, Wellington est à Madrid, acclamé par la population. Il se dirige ensuite vers le nord. Soult, avec une armée supérieure, coupe ses communications avec le Portugal. Wellington effectue une retraite discrète en côtoyant l'armée française. Le brouillard et la chance font réussir cette manœuvre hasardeuse.

En mai 1813, Wellington repart à l'assaut. Le 21 juin à Vitoria, il remporte une victoire éclatante sur l'armée française. Ce succès, qui lui apporte le titre de marquis de Douro et duc de Wellington, a sans doute contribué à jeter l'Autriche dans le camp des Alliés. Les Français sont repoussés au-delà des Pyrénées. En novembre, Wellington franchit à son tour la frontière. Pendant plusieurs mois, il campe, attendant des renforts, ou se frotte à Soult, le plus souvent avec succès. En mars 1814, il prend Bordeaux. Soult, retranché dans Toulouse, évacue la ville le 11 avril. Après un passage à Madrid pour négocier les dédommagements dus à l'Angleterre pour la libération du pays, Wellington rentre à Londres.

Il est ambassadeur au Congrès de Vienne quand il apprend le retour de Napoléon. Sans perdre un instant, Wellington prépare ses troupes. Pour la première et la dernière fois, il va rencontrer Napoléon. Il méjuge complètement des intentions de son adversaire mais la chance est de son côté. Un chef de brigade, décide, sans instruction, de se poster à Quatre-Bras avec ses 4 000 hommes. Ney, envoyé en avant, pense trouver là une partie importante des forces ennemies et temporise. Le retard de l'attaque française, le 16 juin 1815, permet à Wellington d'y masser ses troupes et de remporter la bataille. Deux jours plus tard, à Mont-Saint-Jean, face à Napoléon, il est fidèle à son style défensif. Ce n'est que quand les Prussiens, menés par Blücher, débouchent sur le champ de bataille qu'il lance l'assaut. Le nom de cette bataille : Waterloo.

La victoire lui apporte une nouvelle pluie d'honneurs, de titres, de récompenses, par de nombreux souverains européens. Il est ensuite à Paris l'un des artisans de la seconde Restauration des Bourbons. Il contient l'impétueux Blücher, qui l'invite à se saisir de Napoléon à la Malmaison. La fin de sa carrière militaire marque le véritable début de sa vie politique. Wellington est nommé Premier Ministre par le roi George IV. C'est lui qui fait voter, en 1829, la loi d'émancipation des catholiques. Mais sa politique, très conservatrice - il est surnommé le "duc de fer" - le rend très impopulaire.En novembre 1830, il démissionne. En 1834, retour au gouvernement avec le poste de ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Peel, jusqu'en avril 1835. Trois ans plus tard, il retrouve son vieil adversaire, le maréchal Soult, à l'occasion du couronnement de la reine Victoria. En 1841, Peel revenu au pouvoir, Wellington est ministre sans portefeuille. Il a retrouvé la faveur de l'opinion publique. Familier de la reine, il assiste à l'inauguration de sa statue équestre. Le voici proclamé héros de son vivant.
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